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	Le premier de ses mystères réside dans la forme de son plan de construction. Dressé au sommet d'une colline surplombant la mer et l'îlot de Filfla, il présente une disposition en forme de trèfles, dite aussi "alvéolée", éminemment représentative des temples mégalithiques maltais (cf : maquette du site ci-dessous). Chaque alvéole constitue une pièce ou salle circulaire indépendante, parfois pourvue d'alcôve, qui se voit reliée aux autres par un chemin/couloir central ou un porche. Pourquoi avoir choisi ainsi de construire des formes arrondies, plus compliquées à édifier que des formes carrées ou rectangulaires ? A quoi pouvaient correspondre ces allusions circulaires ?...          Deuxième mystère : à Hagar Qim, prouesse technique pour l'époque, on trouve de nombreuses ouvertures verticales rectangulaires, taillées dans la masse même des blocs ; celles-ci font office de passages, en lieu et place de porches formés par des blocs dressés avec linteaux, comme on en voit notamment à l'entrée principale du temple située sur son impressionnante façade concave si harmonieusement assemblée. Quelle est la raison de ces ouvertures ? Est-elle d'ordre esthétique ? Initiatique ? Hiérarchique ?...          Le troisième mystère concerne le gigantisme de certains monolithes alignés pour former le mur d'enceinte ; en effet, le plus grand y atteint 7 m. de haut pour un poids estimé à 20 tonnes ! Quelles techniques ont bien pu être mises en œuvre à cette époque reculée pour son transport puis son érection ?...          Quatrième énigme : on trouve à Hagar Qim un véritable mobilier de pierre très stylisé, parfois même délicatement ouvragé ; compte-tenu de leurs formes respectives et de leurs emplacements dans le temple, s'agit-il là de sièges, de tables ou même d'autels, preuves résiduelles des rites qui devaient se pratiquer en ces lieux supposés sacrés ?...          La "décoration" du temple par ailleurs en constitue le cinquième mystère ; comment ne pas ressentir de l'intérêt et de la curiosité face à des frises aux motifs en spirales, ainsi que devant les nombreux blocs ou objets de pierre poinçonnés avec application par la main de l'homme ? Le but était-il de donner un semblant d'aspect corallien aux surfaces ainsi travaillées ? A quoi faisaient allusion les spirales ? Symboles religieux, philosophiques ou simples motifs décoratifs ?...
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